les disques de leïla Olivesi


ASTRAL (2022)

Leïla Olivesi - piano, composition | Quentin Ghomari - trompette | Baptiste Herbin - sax alto, flûte | Adrien Sanchez - sax ténor | Jean-Charles Richard - sax baryton | Manu Codjia - guitare | Yoni Zelnik - contrebasse | Donald Kontomanou - batterie | Chloé Cailleton - chant | Géraldine Laurent - sax alto

 

SUITE ANDAMANE (2019)

Leïla Olivesi - piano, composition | Quentin Ghomari - trompette | Baptiste Herbin - sax alto, flûte | Adrien Sanchez - sax ténor | Jean-Charles Richard - sax baryton | Glenn Ferris - trombone | Manu Codjia - guitare | Yoni Zelnik - contrebasse | Donald Kontomanou - batterie | Chloé Cailleton - chant

Présentation de la Suite Andamane par Claude Carrière :

Voici enfin Leïla s'affirmant d'éclatante façon au rang  de compositrice dans un domaine, le jazz , qui ne vit pas seulement de  l'invention spontanée de l'improvisation. La voici mieux que jamais architecte de son monde imaginaire, ayant construit, au fil de quelques ans et de beaucoup de connaissances acquises, oreilles sans cesse aux aguets, un univers poétique qui balade ses désirs entre grâces enfantines et blessures intimes. Dans ce travail très spécifique de mise en forme où doivent s'accorder l'écriture et le spontané, Leïla réussit admirablement à "mettre en scène" les interventions de ses solistes, parce qu'elle a pris grand soin de les choisir pour leur talent et  leurs affinités et parce qu'elle a écrit en fonction de leur personnalité. Privilège du jazz par rapport aux musiques dites "classiques" où en général on n'écrit pas pour un interprète en particulier. La  chance de Leïla c'est ainsi de pouvoir compter sur de fidèles compagnons : on entend ici l'entente symbiotique  due à plusieurs années de travail en commun, entre le piano, la guitare et un tandem basse-batterie qui génère une impressionante variété rythmique... On ressent aussi l'admiration qu'elle porte aux artistes, vocaliste, tromboniste et saxophonistes de diverses générations qu'elle a choisis avec soin du côté du coeur autant que pour leur compétence, et qu'un respect mutuel pousse à donner le meilleur d'eux-mêmes. 

Au hasard des plages, retenons la mélodie de Black Widow qui pourrait /devrait devenir un standard couru et dont  la guitare accentue la couleur sombre. Et Geri's House en hommage à la pianiste Geri Allen, disparue en 2017, et dont Leïla retrouve ici l'intelligence et la ferme douceur. Et puis la tendresse et l'élégance des Amants, poème et mélodie indémélables, et l'astucieuse ré-invention de Satin Doll, chanson qu'on pouvait croire rangée au grenier et à laquelle une ré-harmonisation astucieuse  donne une seconde vie, Et encore Acacia tree, évocation / hommage à la terre de ses ancêtres mauritaniens et à l'Afrique. Enfin la "pièce de résistance", la Suite Andamane enfin gravée, oeuvre de longue haleine, aux multiples parfums, aux couleurs chatoyantes et aux reflets changeants... 

Introduction sur un ostinato de deux notes derrière lesquelles un à un apparaît puis disparaît chaque instrument pour laisser la parole au piano-soliste... Suit un deuxième mouvement très animé, très simplement "swingué", une autre façon d'insister à coups d'échanges de riffs qui se bousculent jusqu'à une surprenante amorce de fugue et des solos torridement virtuoses de guitare et d'alto ! Au centre du troisième mouvement, la tendre paresse d'un grand trombone qui invite au dialogue un ténor futé, sur un "background" délectable. Un quatrième mouvement, enfin, sur les deux mêmes notes qu'au premier mouvement, en forme de comptine, autour desquelles se faufile le ténor au fil de nombreux changements de couleurs et d'enrichissements rythmiques. Cerise sur le gâteau / cadeau, le piano de Leïla ruisselant de poésie et qui, en moins d'une minute vole de New York au pays du tango avec une plénitude harmonique et une profondeur de toucher qui, sans peut-être le vouloir, évoquent un  maître incontournable et indispensable, Ellington. 

 

UTOPIA (2015)

  • Leïla Olivesi - piano | David Binney - saxophone | Manu Codjia - guitar | Yoni Zelnik - bass | Donald Kontomanou - drums

TT télérama

Jazzmag-Jazzman, Vincent Cotro « Tout en blocs colorés aux contours tranchants et en fluidité collective. (...) L'enthousiasme se prolonge jusqu'aux Etats et Empires de la Lune, nourri des ambiguités rythmiques et des recombinaisons orchestrales »

Télérama, Michel Contat : "Une des musiciennes les plus attachantes de la planète jazz, la pianiste Leïla Olivesi ne cesse de renouveler son répertoire avec des compositions à elle, pleines de saveur. Elle a un excellent nouveau quartet avec Manu Codjia (guitare), Yoni Zelnik (contrebasse) et Donald Kontomanou (batterie). La classe."

Sélection Jazznews : "Leïla Olivesi incarne l'approche rebelle d'un jazz ouvert sur les mondes les plus beaux, ceux de la liberté et de l'imaginaire"

les Inrocks, sélection 10 albums brûlants pour découvrir le jazz d'aujourd'hui : "un manuel d’espérance en de nouvelles harmonies humaines et musicales"

Citizen jazz, Denis Desassis : "Complexité et limpidité mêlées d'un chant qui exprime la joie : c'est ce qu'il faut retenir de cette utopie voulue par une Leïla Olivesi radieuse"

libération.fr, Bruno Pfeiffer : "une merveille signée Leïla, inondée de soleil !"

 

TIY (2012)

  • Leïla Olivesi - piano | Yoni Zelnik - bass | Donald Kontomanou - drums | Niko Coyez - flute & percussions | Manu Codjia - guitar | Emile Parisien - saxophone

4f telerama

Télérama, Michel Contat : « le Duke règne sur la planète musicale où la jeune Franco-Mauritanienne a choisi de vivre et de créer à la façon d'un soleil africain au crépuscule. »

France Musiques : Coup de cœur de la rédaction « Amples compositions, luxuriance des couleurs, suites à tiroirs, improvisations en lignes claires : la séduction profonde d'un album de maturité... précoce ! »

Jazzmag : “Un charme évident” 

Les Echos : “Un disque sublime”

 

L'ÉTRANGE FLEUR (2007)

  • Leïla Olivesi - piano | Elisabeth Kontomanou - vocals | Manu Codjia - guitar | Boris Pokora - saxophone | Chris Jennings - bass | Donald Kontomanou - drums

4 etoiles
3f telerama

Télérama, Michel Contat : « L’étrange fleur, un disque ravissant, aux couleurs capiteuses, comme une poésie orientale »

Jazzman, Renaud Czarnes : « Un pouvoir d’évocation unique » 

Libération, Bouziane Daoudi : « Le Leïla Olivesi Quartet est une belle promesse du nouveau jazz français. »   

Le Nouvel Obs, Jean-Michel Proust : « Une fleur s’est épanouie dans le monde du jazz  » 

Le Point, Emilie Tévert :  « Des mélodies colorées » 

France Musique, Claude Carrière : « Leïla s'affirme comme une authentique artiste d'aujourd'hui »

 

FRIDA (2004)

  • Leïla Olivesi - piano | Jeanne Added - vocals | Julien Alour - trumpet | Jean-Philippe Scali - saxophone | Benjamin Body - bass | Donald Kontomanou - drums

Le Nouvel Obs - Jean-Michel Proust : "Chaleureux, ouvert, inventif - Le meilleur de la jeune génération"

Zurban - Jean-Yves Chaperon : "Une musique puissante et lyrique" 

France Musique - Claude Carrière : "Leïla s’affirme comme une authentique artiste d’aujourd’hui"